Vous trouverez ci-dessous une liste de réponses aux questions les plus souvent posées par nos visiteurs potentiels et/ou clients.
Nous avons planté les premières vignes en 2018 et nous plantons encore des vignes en 2024, 2025 et 2026. Il faut compter quelques années avant d’avoir une vraie récolte et il faut également quelques temps pour connaitre son terroir et les cépages qui le composent sans oublier le travail de vinification qui se perfectionne année après année. Nous espérons atteindre une rentabilité à l’horizon 2030.
Non pour l’instant, nous ne travaillons pas avec des levures indigènes (présentes sur la peau du raisin et dans le chai) mais cela est envisageable à moyen terme. Pour le moment, compte tenu de la jeunesse des vignes et du chai, nous utilisons des levures autorisées dans le cahier des charges de l’agriculture biologique.
Le mieux est de leur poser la question directement. Toutefois, voici les éléments que l’ont pourrait mettre en avant:
- Utilisation d’un pulvérisateur avec récupérateur permettant de réduire et d’optimiser les doses et et de mieux préserver le sol des dérives. Cela permet aussi de respecter les limitations pour les pulvérisations de cuivre (4kg/an/hectare) nécessaires contre le mildiou.
- Utilisation d’une station météorologique qui calcule le taux d’humidité sur feuille et les prévisions météorologiques de la parcelle permettant d’optimiser le moment auquel on pulvérise.
- Pulvérisation de produits naturels (purin de prêle, purin d’orties, préparations biodynamiques …)
- Espacements plus larges entre les vignes, les doses maximum étant déterminées par hectare, on peut en utiliser davantage par vigne puisque le nombre de vignes est plus restreint à l’hectare.
- Taille précautionneuse et adaptée
- Rangs enherbés
De notre coté, voici quelques éléments que nous pouvons mettre en avant:
- Nous avons planté le chardonnay en complantation avec un cépage résistant, ce qui nous permettra de laisser respirer la parcelle. Les pulvérisation plus fréquente de cuivre et de soufre sur ce cépage ne devraient donc pas trop altérer l’équilibre de la parcelle.
- Toutes les tailles sont effectuées à la main, ce qui évite d’occasionner des blessures à la plante.
- Au 31/12/2024, nous travaillons toujours sans tracteur, notre sol est donc vivant et n’est absolument pas tassé par des passages à répétition. A ce jour, seul un petit tracteur de tonte passe 2 à 4 fois par année entre les vignes.
- Le chardonnay planté provient d’une sélection massale et non clonale
- Rangs enherbés et diversité des espèces dans les rangs
Cela n’est pas 100% garanti pour le moment, nous sommes encore en phase d’apprentissage et de développement, nous appréhendons petit à petit notre terroir, découvrons nos cépages et la manière de les vinifier au mieux en fonction de l’année et de la récolte. Si une cuvée vous plait, le mieux est d’en acheter directement une quantité plus importante. Bien sûr avec le temps, nous devrions être en mesure de vous proposer des cuvées ayant une trame identique d’année en année. C’est bien sûr l’objectif mais il faut savoir que créer un domaine viticole prends du temps. Il faut 3 à 5 ans avant d’avoir une vraie première récolte et 1 à 2 années d’élevage sur latte si on fait des bulles. Enfin, chaque année est différente et les jus à la sortie du pressoir n’ont donc jamais les mêmes paramètres.
Les vignes sont plantées sur un sol bien drainé, profond, argilo-limoneux et fortement chargés en silex.
Les cépages classiques et/ou plus connus représentent en effet moins de 20% du domaine. Plusieurs raisons expliquent ce choix:
- La plupart des vignerons professionnels belges ou étrangers que nous avions rencontrés au début du projet nous avaient expliqué pulvériser entre 5 et 25 fois les vignes (entre 300 et 600 litres par hectare par passage) avec des produits phytosanitaires, appelés aussi pesticides de synthèse (généralement 5 à 10 substances actives) car les variétés classiques comme le chardonnay ou le pinot noir par exemple sont très sensibles au mildiou et à l’oïdium notamment. Pour des questions de santé et de respect de la nature, nous ne souhaitions pas reproduire ce modèle. Il ne s’agit pas de stigmatiser ici les producteurs de raisins, des cultures tels que l’orge, les pommes, les poires, les fraises ou les patates peuvent d’ailleurs êtres très traitées également.
- Les cépages résistants (qui représenteront plus de 80% de notre domaine) permettent non seulement de travailler en bio plus facilement et en plus en fonction de la météo de largement réduire les doses de produits naturels comme le soufre ou le cuivre. En guise d’exemple, nous mettons à ce jour 2kg de soufre/hectare/an alors que certains vignobles bio arrivent plutôt entre 40 et 80kg/hectare/an. Pour la cuivre, nous somme à 0,5kg/hectare/an alors que la limite en bio est à 4kg/hectare/an. Cela nous permet de garder un vignoble plus respirant et plus vivant.
- Nous souhaitons également développer une identité propre et unique et ne pas simplement reproduire une culture et un savoir-faire identique à ce qui se fait à l’étranger.
- Le dernier critère de choix est la maturité potentielle du raisin, il faut veiller à ce que les variétés choisies arrivent à maturité même les années les plus compliquées au niveau de la météo.
En 2018, nous avons planté du Muscaris, du Johanniter et du Souvignier Gris. Ces 3 cépages ont été plantés sur les premières terres disponibles en bas de coteaux donc dans un environnement qui peut être difficile lorsque l’année météorologique n’est pas optimale.
Fort de cette riche expérience, nous avons replanté en 2024 du Muscaris, du Chardonnay et du Solaris sur le haut du domaine. En 2025 et 2026, nous replantons encore 2 nouveaux cépages.
On considère qu’il faut minimum 5 à 10 ans pour que les vignes représentent le terroir, donc oui avec le temps, on va avoir plus richesse, plus de matière, plus de complexité et plus de consistance dans les raisins, ce qui va influencer les vins. Nous affinons également nos techniques de vinification au fil des années : date des vendanges, température de fermentation, temps de pressurage, matériel … Il faut donc revenir goûter 😉
Car il nous apparait compliqué de valoriser un terroir en utilisant des produits systémiques (pesticides de synthèse) qui le détruisent ou à tout le moins l’altèrent durablement.
Par ailleurs, toutes les études sur le sujet confirment que les pesticides se retrouvent in fine dans le verre de vin. Ce n’est pas quelque chose que nous souhaitions servir à nos clients. Ainsi, outre les problématiques liées à la santé, les autres raisons concernent l’expression olfactive des arômes primaires et secondaires, les volatiles d’alcool, la gestion naturelle des fermentations et l’authenticité du goût (éviter les notions de « piquant », de lissage et tamisage des papilles gustatives provoqués par les produits phytosanitaires).
Oui, nos vins ne sont pas filtrés, nous considérons pour l’instant que nous perdons d’une part trop d’expression après un filtrage et d’autre part potentiellement des perspectives d’évolutions intéressantes en bouteille. Par ailleurs, la matière première (le raisin) est 100% bio et les procédés de vinification sont très naturels. Hormis l’aspect visuel auquel certains dégustateurs peuvent être sensibles, nous ne voyons pas l’utilité de la filtration pour le moment.
Nos vins blancs contiennent moins de 70mg/l. Pour info, la limite pour un vin blanc bio est de 150mg/l. En biodynamie, le label Demeter impose une limite de 90mg/l.
Pour les bulles, nous sommes en dessous de 30mg/l. Notre cuvée Extravagance ne dépasse pas 10mg/l.
Oui, nous laissons parfois volontairement du gaz carbonique (il est issu de la fermentation) dans les vins car ce dernier protège naturellement le vin, cela nous permet de travailler avec moins de sulfites.
La chambre nommée « Magnum » et la chambre nommée « Salomon » comportent un jacuzzi (bain à bulle) et la chambre nommée « Chopine » comporte une baignoire. Par ailleurs, toutes les chambres comportent une douche sauf la « Magnum » qui comporte une double douche.
Non. Bien qu’ils soient souvent de bons compagnons, nous n’acceptons pas les animaux au sein de l’établissement.
Oui, nous organisons des visites sur demandes. Nous vous faisons découvrir le vignoble et la manière dont nous faisons le vin au chai de A à Z. Vous trouverez les détails pratiques se trouvent dans l’onglet « visites« . Il faut compter 2 à 3 heures pour une visite avec dégustation, impossible de faire plus court, surtout que le niveau de connaissance en matière de viticulture et de vin est variable d’une personne à l’autre et nous prenons soin de répondre à chacun.
Oui nous respectons le cahier des charges de l’agriculture biologique. Nous n’avons par ailleurs pas de partenariat ou alliance avec d’autres producteurs viticoles non bio. L’ensemble de nos parcelles de vignes est certifiée bio.
Oui les mariages fonctionnent indépendamment de l’hôtel. Vous pouvez donc personnaliser
Oui s’il reste des place, c’est possible. Prenez contact avec le responsable mariage.
Les 2 chambres susceptibles d’être les plus chaudes possèdent une climatisation. Elles se situent en partie dans la toiture et sont nommées « Magnum » et « Mathusalem. Les autres chambres sont soit orientées nord, soit situées au premier étage et ne comprennent pas la climatisation.